Ski de rando en Haute-Maurienne. Traversée Evettes-Mulinet (1/2)

Les 6 et 7 avril 2013, direction la Haute-Maurienne et Bonneval-sur-Arc pour deux jours de ski de randonnée.
Le programme était de monter dormir au refuge des Evettes le samedi soir et partir le lendemain en direction du Glacier et Grand Méan, passer le col éponyme et redescendre sur le Glacier du Mulinet.
Vu que c’était ma seule “vraie” sortie de ski de rando de l’année, j’ai préféré le réflex au compact pour faire des photos malgré le supplément de poids. J’ai juste pris deux focales fixes avec moi: le 50mm f/1.8G et un ancêtre manuel presque aussi vieux que moi: le célèbre 105mm f/2.5 AI-S. J’avais longuement hésité à prendre un grand angle mais je pense avoir fait le bon choix. Poids de l’ensemble avec mon trépied magique (le Gorillapod): seulement 1.8kg. En optimisant le poids du reste du sac à dos, c’était parfaitement gérable.
Donc départ de Bonneval-sur-Arc le samedi midi en empruntant la route de l’Ecot, ancien hameau aujourd’hui abandonné. La raide montée sous le Roc des Pareis (au sommet duquel trône le refuge des Evettes) fut absolument torride, sans un souffle d’air. Nous avons tous été marqués par cette impression de chaleur suffocante.
Nous voilà arrivés au refuge, avec en face une vue imprenable sur le Mont Séti. Le ciel, déjà voilé s’est ensuite couvert. Adieu les photos de coucher de soleil…. et même les photos de nuit que j’avais prévues de faire (le trépied a donc fait le voyage pour rien…).
Restaient à faire quelques photos d’ambiance du refuge, si particulière en saison de ski de rando par le capharnaüm ambiant: tout le monde tente de faire sécher ses peaux de phoque et chaussures autour du minuscule mais bienvenu poêle à bois.
Le lendemain matin, pas mieux: ambiance bâchée et brumeuse… La descente sur le plat des Evettes s’est effectuée tant bien que mal, la neige croutée finissant de nous réveiller…
Nous finissons par nous faire engloutir dans le brouillard, et l’orientation devient pour ainsi dire… limitée.
Heureusement de nos jours, le GPS rend de fiers services. Nous remontons donc les pentes du Mont Séti en direction du glacier du Grand Méan dans une alternance de nuages et de brouillard.
Parviendrons nous à percer la couche nuageuse?
A suivre…