Tableaux photo du mont Blanc

Une sélection de Photos d'Art du mont Blanc, point culminant des Alpes

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Photos du mont Blanc en vente

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Le mont Blanc, roi des Alpes

Le sommet mont Blanc culmine, selon les dernières mesures de 2023, à 4806 m d'altitude. C'est le toit de l'Europe, le royaume des glaciers et neiges éternelles. Qui ne connait pas le mont Blanc ? Des centaines de milliers de visiteurs viennent à ses pieds chaque année contempler sa beauté. Tous les alpinistes rêvent de gravir un jour sa cime.

Le mont Blanc est plus qu'une montagne, c'est un symbole à lui seul. Symbole de beauté, pureté, de puissance, de rêve inaccessible et d'éternité.

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Le Mont-Blanc n'est pas qu'un sommet. C'est aussi un grand massif alpin. A frontière entre la France, l'Italie et la Suisse, il compte de nombreux sommets de plus de 4000m, de grands glaciers et autant de montagnes mythiques.

Le saviez vous ? L'orthographe est différente si l'on parle du sommet ou du massif.

  • Le sommet, le nom de la montagne,  s'écrit mont Blanc (sans majuscule à "mont")
  • Le massif s'orthographie quant à lui Mont-Blanc avec un tiret entre "Mont" et "Blanc" (avec une majuscule à "Mont").

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Première ascension du mont Blanc

Le mont Blanc a été gravi pour la première fois le 8 août 1786 par Jacques Balmat et le Docteur Michel-Gabriel Paccard. Bravant l'inconnu, ils ont trouvé un passage dans la face Nord du Mont-Blanc. Un formidable exploit pour l'époque, qui allait marquer l'histoire de l'alpinisme.

Aujourd’hui, gravir le toit de l’Europe relève toujours d’une sérieuse entreprise. Comment s’imaginer l’exploit de ces deux héros au temps de Louis XVI, bien avant l’invention de l’électricité et à l’époque où les prévisions météo relevaient de l’oracle ?

Et pourtant, ce jour-là, Jacques Balmat et le docteur Michel Paccard, allant au-delà du courage et bravant l’inconnu, ont conquis le plus haut de ces monts maudits qui dominent le versant Nord de la vallée de « Chamouni ».

Ils bivouaquent la veille vers 2 500 m sur la Montagne de la Côte, sous un gros bloc de rocher (le gîte à Balmat) en contrebas de la Jonction. Ils quittent leur abri de rocher à 4h du matin et s’engagent sur le glacier. S’en suit une recherche d’itinéraire que l’on imagine épique, louvoyant de crevasses en ponts de neige, sous la menace des séracs du Petit Plateau et du Grand Plateau. Ils choisissent de rejoindre le sommet par le raide couloir de neige entre les Rochers Rouges. À 17h45, assoiffés, épuisés, et dans l’angoisse d’être pris par la nuit, ils quittent les Petits Rochers Rouges et atteignent le sommet du mont Blanc moins d’une heure plus tard.

À 18h52, après avoir réalisé des mesures de température et de pression atmosphérique, ils redescendent en courant. Heureusement, la nuit est éclairée d’un clair de lune aussi brillant que salvateur.

5 heures plus tard, peu avant minuit, les mains gelées et presque aveugles ils rejoignent la terre ferme et leur abri de la Montagne de la Côte. Paccard décrira leur ascension comme un voyage dans un autre monde merveilleux, dont le souvenir restera le plus marquant de sa vie.

Ainsi est né l’alpinisme. Dans le massif du Mont-Blanc.

Face nord du mont Blanc et glaciers et séracs de la face nord du Mont-Blanc en noir et blanc sous la neige en en hiver.
Face nord du mont Blanc, théâtre de sa première ascension. Elle fut longtemps empruntée pour rejoindre le sommet au XVIIIème et XIXème siècles.

Voie normale du mont Blanc

Au fil des années, les alpinistes ont délaissé l'itinéraire original, trop dangereux à cause des séracs, pour un itinéraire versant Saint-Gervais passant par l'Aiguille du Gôuter, le Dôme du Goûter et l'arête des Bosses. Il est devenu au fil des années la voie normale du mont Blanc (voie la plus classique et la plus facile).

Après l’exploit de 1786, l’ascension du mont Blanc sera répétée plusieurs fois dans les décennies suivantes. À commencer par Horace-Benedict de Saussure en 1787, conduit par Balmat, ce dernier inventant sans le savoir le métier de guide de haute montagne. De Saussure, physicien et géologue genevois, avait été le réel commanditaire de la première ascension, ayant promis une forte récompense au premier qui trouverait une voie d’accès au sommet.

Au cours du XIXe siècle, la voie historique par le versant Nord du mont Blanc ne suffit plus aux alpinistes qui cherchent à explorer de nouveaux itinéraires. Le 18 juillet 1861, Francis Fox Tuckett, accompagné de L. Stephen et leurs guides M. Anderegg, J. Bennen et P. Perren, réalisent la première ascension du mont Blanc en escaladant le versant Ouest de l’aiguille du Goûter. Ils empruntent un itinéraire évident et sûr, le long de l’arête reliant l’aiguille du Goûter au mont Blanc en passant par les célèbres Bosses que l’on voit bien depuis Chamonix, depuis Combloux, Megève ou le Beaufortain.

L’arête des Bosses, devient alors progressivement la voie normale de l’ascension du mont Blanc, plus facile et moins exposée aux dangers des crevasses et chutes de séracs que la voie historique.

Pour faciliter l’ascension et scinder l’effort des alpinistes, un refuge est construit à la même époque au sommet de l’aiguille du Goûter. Au départ simple cabane en bois, il est plusieurs fois rénové et agrandi avant qu’un nouveau refuge de 120 places, très moderne avec sa forme de tonneau, soit construit en 2013 à quelques centaines de mètres au sud-est de l’ancien bâtiment.

Culminant à 3 835 mètres, c’est le plus haut refuge gardé de France, et le second plus haut d’Europe.

Tracé de l'itinéraire de l'arête des Bosses. Voie normale du mont Blanc depuis Saint-Gervais.
Tracé de l'itinéraire de l'arête des Bosses. Voie normale du mont Blanc depuis Saint-Gervais.